La semaine dernière, nous sommes allés voir Un petit jeu sans conséquence à la Comédie de Paris.
Théâtre
Mon Homme est un grand fan du cinéma des années 60. Il y a notamment deux films qu’il aime (et qu’on regarde systématiquement lorsqu’ils passent à la télé), ce sont « les tontons flingueurs » et « un singe en hiver ».
Aussi lorsque ce dernier a été adapté au théâtre, autant vous dire que ça a été une évidence pour y aller.
« Un singe en hiver », à l’origine c’est un livre d’Antoine Blondin. Il a été adapté au cinéma en 1962 par Henri Verneuil. Les dialogues sont de Michel Audiard et les deux acteurs principaux sont Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo. Autant vous dire que la pièce de théâtre s’attaque à du lourd, du très lourd même !
L’histoire est la suivante : Albert Quentin tient un hôtel avec sa femme à Tigreville dans le Calvados. Il a promis à sa femme de ne plus boire une goutte d’alcool. A la place il mange des bonbons. Mais un soir d’hiver, un client, Gabriel Fouquet, pousse la porte de l’établissement. Il vient rendre visite à sa fille en pension. Les 2 hommes vont vite se rendre compte qu’ils ont beaucoup de points communs, dont l’alcool qui les fait voyager…
L’adaptation a été faite par Stéphan Wojtowicz (qui joue également dans la pièce) et mise en scène par Stéphane Hillel. Le rôle de Gabin est repris par Eddy Mitchell et celui de Belmondo par Frèd Testot. La pièce est très fidèle au film, d’ailleurs les dialogues sont ceux d’Audiard.
Frèd Testot y est remarquable. Il s’inspire très largement de Belmondo, mais qu’importe, ça fonctionne. Il nous transporte à Madrid, dans les arènes de la corrida et on s’y croirait. Eddy Mitchell est légèrement en-dessous. Il semble réciter un peu trop son texte comme s’il craignait de se lâcher réellement, alors que le rôle l’exige. Bon il faut dire aussi que succéder à Jean Gabin ne doit pas être évident.
Toujours est-il que j’ai passé un très bon moment, aussi si vous avez l’occasion de voir la pièce, ne vous privez pas.
Un singe en hiver d’après Antoine Blondin et Michel Audiard, adaptation de Stephan Wojtowicz, mise en scène de Stéphane Hillel
Théâtre de Paris, tél. : 01 42 80 01 81
Du mardi au samedi, à 20h30 – Séance supplémentaire le samedi à 17h
Tarifs : de 22 à 52 € selon la catégorie
Bonne journée !
Vendredi soir, je suis allée au théâtre de la Comédie Bastille voir Le Cabriolet.
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L’histoire est simple. Un couple, 20 ans de mariage, des coups de canif dans le contrat et l’envie pour Lui de raviver la flamme en lui faisant revivre, le temps d’un mois d’août, leur voyage de noces sur les routes d’Italie… Mais Elle n’est pas vraiment du même avis et cherche le bon moment pour lui dire…
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Très vite, on est emporté par les airs des « chansons-spaghettis » (ah oui je ne vous ai pas dit, c’est une comédie-chantante) et le franc-parlé des comédiens. Même lorsque les textes sont parlés, les rimes sont là pour donner une musicalité à l’ensemble. Les comédiens, Camille Saféris et Juliette Galoisy, campent ce couple pas très fidèle, mais plein d’humour. Les interventions « pince-sans-rire » du pianiste arrivent toujours au bon moment et on sent que ces 3 là ont plaisir à être sur scène !
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Plaisir communicatif qui fait que l’on sort du théâtre sourire au lèvres. C’est drôle et ça met de bonne humeur pour le week-end.
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Le cabriolet
Comédie Chantante de Camille Saféris et Hervé Devolder
Mise en scène Hervé Devolder
Avec Juliette Galoisy et Camille Saféris
Au piano Alain Bernard ou Hugo Renard
Du mardi au samedi à 19h30, dimanche 17h00
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Si vous voulez voir cette pièce, je peux faire parvenir à 2 d’entre vous, une carte privilège valable pour 2 personnes et vous permettant de payer 16€ la place au lieu de 26€.
Si ça vous intéresse, écrivez-moi via la page Contact du blog.
Vendredi dernier, j’ai vu Élisabeth Buffetsur scène.
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Élisabeth Buffet pourrait devenir l’héroïne des célibataires urbaines ! Cette touchante foldingue incarne un personnage drôle, attachant et tellement réel, celui d’une quadragénaire célibataire en mal d’amour. Elle ne cache rien de sa libido et de ses rencontres foireuses avec le récit de ses aventures ! Abrasive et corrosive, elle nous emmène dans un univers délirant, moderne et décalé ! Impétueuse, elle trouve un habile dosage entre naïveté et autodérision, ne manquant ni de culot ni d’audace. Toute entière, la voilà désormais donnant à l’humour d’aujourd’hui un sang véritablement nouveau.
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Voilà, ça, c’est ce qu’en dit le dossier de presse.
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Et moi alors, qu’est-ce que j’en pense ? Dès la première phrase prononcée (« Ta gueule Sheila !« ), on sait à qui on a affaire… Et qu’on va passer un bon moment. Alors oui, Élisabeth Buffet parle crument et utilise un langage fleuri, qui contraste avec son physique et son chignon presque parfait. Mais c’est drôle et cette quadra en quête d’amour et qui ne parle que de sexe, c’est d’avant-tout d’elle même qu’elle se moque…
Alors franchement, j’ai ri du début à la fin. J’ai même trouvé le spectacle trop court (pourtant 1h30 tout de même !), j’en voulais encore.
Donc si jamais elle passe à côté de chez vous, n’hésitez pas, vous passerez une très bonne soirée !
Bonne journée !
Lorsque mon Homme m’a dit qu’il avait pris des places pour aller voir Alexandre Astier au théâtre du Rond-Point, je me suis dis « cool » ! Lorsque j’ai vu le sujet de son spectacle, à savoir Jean-Sébastien Bach, je me suis dit « hou la la, dans quoi j’m’embarque…? »
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Pour tout le monde Alexandre Astier, c’est le Roi Arthur dans Kaamelott. Il écrit, réalise et joue dans cette série qui compte maintenant 6 saisons et qui est diffusée sur M6 (et re-diffusée sur W9). Je ne suis pas la série, je regarde plutôt les épisodes lorsque je tombe dessus. Mais j’adore le côté décalé entre le phrasé des personnages, qui est contemporain, et l’histoire, qui n’est pas du tout contemporaine.
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Ce que l’on connait moins d’Alexandre Astier, c’est sa connaissance de la musique. Connaissance poussée puisqu’il a commencé à jouer d’un instrument à l’âge de 6 ans, qu’il a intégré le Conservatoire de Musique, qu’il a dirigé, composé… Et puis il a découvert la comédie ! Aussi lorsqu’on sait cela, on se dit que ce spectacle sur Bach, c’est une évidence pour lui, puisqu’il combine musique & comédie !
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Alors concrètement à quoi ça ressemble un spectacle sur J. S. Bach ? Sans vous raconter toute l’histoire, on « passe » une journée plutôt bien remplie dans la vie du compositeur. Alexandre Astier est fidèle à lui-même et on retrouve le décalage entre son phrasé moderne et le personnage en perruque. C’est bien joué, bien mis en scène et franchement drôle ! C’est simple, sans rien y connaître en musique, j’ai ri du début à la fin. Et je n’étais pas la seule !
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Je ne peux malheureusement pas vous inviter à y aller, sauf si vous avez déjà vos places, car le spectacle affiche complet ! Mais si vous avez l’occasion de le voir en Province ou peut-être à la télé un jour, ne le ratez pas, vous passerez un très bon moment !
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Edit de 11h : j’ai oublié de mentionner les dates ! Alors donc c’est au théâtre du Rond-Point, du 5 avril au 13 mai à 21h (sauf les dimanches, 15h30). Relâche les lundis et les 8 avril, 1er et 8 mai… Et d’après le commentaire de Tom (merci Tom !), le spectacle n’est pas complet. Il reste des places que vous pouvez réserver en appelant le thâatre du Rond-Point 14 jours avant la date du spectacle, aux alentours de 12h. Voici le numéro : 01 44 95 98 21 ! Bon spectacle !
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Un dernier mot pour finir sur le théâtre du Rond-Point. C’est un théâtre qui ne paie pas de mine et qui est plus récent que ceux situés plus au cœur de Paris. Il y a 2 salles, donc 2 spectacles en même temps. Il y a aussi (chose rare dans les théâtres) un bar-restaurant, où l’on peut manger soit avant ou après la représentation.
Nous avons choisi de manger rapidement au bar, juste avant et le saumon sur toast était délicieux. La portion pour 2 était raisonnable ainsi que le prix, 8€ l’assiette de 8 ou 10 toasts (je ne me rappelle plus trop). Le verre de vin blanc que nous avons pris était à 6€. Ce qui nous est revenu à 10€ par personne. Vu que nous sommes à 2 pas des Champs-Elysées, j’estime que c’est trèèèèès raisonnable !
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Bonne journée !