Lorsque je parle autour de moi de ma reconversion, de mon évolution, du nouveau travail qui m’attends dans quelques jours, j’entends souvent la même chose, qui se résume à peu de chose près à : « comme tu en as de la chance… » ! Et là souvent, je reste assez stoïque et ne réponds pas grand chose ou juste un « oui enfin ça a été long pour en arriver là… ».
Parce qu’au fond de moi je bouillonne, car non je suis désolée mais ma reconversion est dû à tout sauf à la chance ! J’ai travaillé pour cela, d’abord en cours du soir, puis lorsque j’ai eu mon poste au sein d’un service informatique, j’ai bossé 2 fois plus pour montrer aux autres, et à mon responsable, que j’étais à ma place… Et puis tout le long des années qui ont suivi, ne me sentant toujours pas légitime car pas le diplôme en adéquation avec mes fonctions, j’ai redoublé d’efforts… et ils ont été payants !
C’est pareil lorsque je parle du blog et de tout ce qu’il m’apporte, comme les soirées de remise de prix, les envois pour test de nouveaux produits, les demandes de partenariat, etc. Souvent on me dit que j’ai de la chance… Mais encore une fois, je suis désolée mais non ce n’est pas la chance, mais le travail qui finit par payer. Ce blog a 6 ans, c’est long pour un blog. Il s’est d’abord cherché durant quelques années et puis il a fini par se trouver et par se créer un petit nom… Mais pour cela, il ne faut pas croire, je bosse dur. Je sacrifie souvent mes dimanches après-midi pour rédiger des articles, prendre des photos, trouver des idées… Je blogue un peu partout, et un peu tout le temps, dès que j’ai un peu de temps pour cela (souvent mes RTT servent au blog). Je profite même des samedis, pour trainer mon Homme sur Paris pour découvrir une nouvelle adresse…
Alors aujourd’hui, j’ai juste envie de dire que non ma reconversion et tout ce qui m’arrive avec Les Petits Riens n’est pas dû à la chance mais au travail que je m’impose et qui finit (toujours) par payer.
Et j’ai envie de dire à ceux qui envient les autres, à ceux qui se plaignent que « jamais rien de comme ça ne leur arrive à eux », à ceux qui ont toujours une bonne excuse « pour ne pas se lancer », etc. Et si vous arrêtiez de vous plaindre et que pour une fois, vous commenciez quelque chose pour changer…?
Bonne journée !